Exemple

L'exemple suivant est repris d'une formation aux SIG créée par Bruno Chevalier pour Agrosup Dijon - Eduter (contenu publié sous licence ouverte ETALAB).

Contexte

Lors d'un problème de pollution lié à un système de production agricole (élevage extensif de bovins, essentiellement à l'origine de la pollution phosphorique), la Chambre d'Agriculture est chargée de la mise en œuvre code de bonnes pratiques agricoles qui se traduit par la gestion d'un plan d'épandage annuel et personnalisé pour chacun des éleveurs du bassin versant.

Le conseiller agricole gère ce plan en deux étapes :

  • il définit les zones libres à l'épandage et celles sujettes à des pratiques restrictives,

  • il confronte pour chaque exploitation les zones disponibles à l'épandage aux besoins en surfaces d'épandage (taille du cheptel et production annuelle d'effluents).

Les problèmes se poseront en particulier pour les exploitation à forts risques (chargement supérieur à 1.4 UGB / ha et 10 % de surface en pratique adaptée surfaces en interdiction et en restriction).

Informations disponibles

Traitement des données

Le modèle conceptuel de données nous permet d'avoir une vue d'ensemble sur toutes les données nécessaires tout au long du projet et les relations entre ces données (format, structure, échelle, attributs...)

Le modèle de traitements permet de formaliser les actions à réaliser et de déterminer les fonctions à utiliser et leur enchaînement.

Le modèle conceptuel imbriqué (de données ET de traitements) permet d'observer l'ensemble des liens à établir pour déterminer :

  • les zones libres à l'épandage et celles sujettes à des pratiques restrictives :

Dans cet exemple, PostgreSQL permet de traiter les attributs et Postgis apporte la possibilité de traiter les objets (intersection, zones tampon).

  • Les exploitation agricoles à risque :

Les liens de cardinalité (relations) entre les éléments géographiques peuvent alors être schématisés comme suit :

Les relations entre les objets retenus et la réflexion sur l'obtention d'autres informations descriptives font ressortir le besoin de créer des liens (sur le principe de l'identifiant commun)  entre les données acquises et avec des données externes (à acquérir).

EXPLOITATION

Numéro d'exploitation : Identifiant unique attribué à chaque exploitation

PARCELLE (Parcellaire agricole)

Numéro de parcelle : Identifiant unique attribué à chaque parcelle

Numéro d'exploitation : Identifiant de l'exploitation à laquelle appartient la parcelle

Surface

ZONE PRATIQUE RESTRICTIVE (Zone de pratique particulière)

Numéro de parcelle : Identifiant unique attribué à la parcelle agricole de laquelle la zone est issue

Numéro d'exploitation : Identifiant de l'exploitation à laquelle appartient la parcelle

Surface : calculée par le SGBD

Bilan

Toutes ces étapes du passage du monde réel à la modélisation du schéma conceptuel sont indispensables pour la traduction en schéma logique (modèle relationnel orienté objet dans notre cas), avant le stockage dans le SGBD (suivant l'implantation du schéma physique), PosrtgreSQL / PostGIS dans notre cas.