Avantages et inconvénients de PostgreSQL
Un SGBDRO comme PostgreSQL permet de stocker une information beaucoup plus structurée en termes de relations et de contraintes qu'avec une arborescence de fichiers ‘à plat' comme des fichiers SHP ou MapInfo. Il permet en outre d'outrepasser les limites inhérentes à ces formats propriétaires (comme la limite à 10 caractères des noms de champs en SHP) et peut servir de format ‘pivot' pour générer ensuite en export et import les différents formats.
En contrepartie il n'est pas possible d'y stocker une structure arborescente de fichiers comme celle de la GéoBASE
Les avantages de l'utilisation PostgreSQL/PostGIS dans le domaine de la géomatique sont :
Meilleure prise en charge des données volumineuses (ex : fichiers MAJICS, RPG, référentiels vecteurs,...).
Exploitation de modèle de données complexes. Gestion des relations entre données géographiques et données attributaires.
Gestion fine possible des droits d'accès.
Possibilité de disposer de ‘vues' (tables virtuelles résultantes d'une requête SQL de type SELECT...)
Gestion des accès concurrentiels.
Lien fort avec QGIS et fonctions spatiales plus étendues que sous QGIS natif.
Format de données ‘pivot' outrepassant les limites des logiciels propriétaires et indépendant des solutions propriétaires.
Possibilité de développer des applications 'métiers' (même simples, par exemple avec des formulaires QGIS associés à des déclencheurs (triggers) dans PostgreSQL.
Les inconvénients sont :
Déployer un SGBD est un projet de service et doit donc être planifié (charge de travail,...) et géré comme tel (implication d'un nombre varié d'acteurs).
Les compétences à acquérir et maintenir,
La charge de travail supplémentaire pour l'exploitation.
La mobilisation de compétences ‘systèmes' pour l'installation et le paramétrage.
Le projet de migration des données et de reprise de l'existant (en particulier des ‘projets' QGIS) en cas de décision de migration d'un patrimoine existant sous forme de fichiers ‘à plat'.
Les opérations de migration en cas de changement de version majeure de PostgreSQL.
L'obligation de maintenir et de gérer les imports / exports vers les fichiers ‘à plat' qui sont plus faciles à véhiculer pour les échanges avec les partenaires et une nécessité pour l'utilisation de certains progiciels.